Jonathan Littell

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Le Führer se rapprochait et je continuais à l’observer. Puis il fut devant moi. Je constatai avec étonnement que sa casquette m’arrivait à peine au niveau des yeux et pourtant je ne suis pas grand. Il marmottait son compliment et cherchait la médaille à tâtons. Son haleine âcre, fétide, acheva de me vexer : c’était vraiment trop à supporter. Alors je me penchai et mordis son nez bulbeux à pleines dents, jusqu’au sang.

juillet 23rd, 2016 by